Les Pennes-Mirabeau
Située au sud du département, à mi distance entre Marseille et d'Aix en Provence, 10Km de l'aéroport international de Marseille-Provence et à quelques minutes de la gare d'Aix en Provence TGV, la commune se trouve à la croisée de la vallée du Rhône, des routes des Alpes et de la Côte d'Azur.
Le village des Pennes Mirabeau dont le vieux village perché, figurant dans les sites classés du département, s’étale tout en longueur sur une frange de roches calcaires entre la route de Martigues et celle de Salon de Provence. Il ressemble à une crèche provençale avec son moulin à vent de Pallières, la Lanterne du Souvenir, ancien moulin, l’ église St Blaise terminée en 1871 et son campanile, la chapelle Notre-Dame d’Aide datant du XVIIe, le château des Vento, construit en 1553, dont la table d’orientation offre une vue panoramique sur le plateau de Vitrolles, l’Étang de Berre et la chaine de la Nerthe.
Ses collines et vallons calcaires, aux altitudes variant de 70m à 270m, propice à de belles promenades.
La commune, où il fait bon vivre, compte différents quartiers, Les Cadeneaux avec son église de près de 300 ans, La Gavotte et sa bastide Campagne Reggio du 17ème siècle, son église Notre-Dame de l’Assomption consacrée en 1866, Le Plan des Pennes, hameau campagnard à vocation fermière et maraîchère jouxtant les Oppida de Teste-Nègre et de la Cloche, vestiges les plus anciens de la commune, Plan de Campagne, contraste entre sa vaste zones agricole et son imposant centre commercial.
La devise de la ville est «Super Pennas Ventorum» (Sous les ailes des vents)
Blason de la commune des Pennes-Mirabeau
Le Chef Lieu
Les premiers pennois s’installèrent dès le IIIe siècle avant J.C. à quelques 2,5 Km à l’ouest de notre chef-lieu, sur l’oppidum de Teste-Nègre, site défensif fortifié, situé au Nord de la Chaîne de la Nerthe, dominant de ses 120 m la plaine de Marignane et le Ravin des Poiriers, et permettant à ses occupants de se prévenir de toutes attaques ennemies. Il a été anéanti par le feu au IIe siècle. La population se déplace à l’Oppidum de la Cloche vraisemblablement détruit après un combat très âpre d’après le témoignage des vestiges, en 49 avant J.C. par Trebonius qui venait de vaincre Massalia à la tête des armées de César. L’occupation romaine s’est prolongée durant des siècles.
C’est au cours du Haut Moyen Age que le bourg que nous connaissons s’est formé autour de son château fort, défendant l’entrée du vallon de l’Assassin seule voie d’accès à Martigues et aux Étangs, ce qui lui vaudra bien des convoitises et luttes.
Le titre le plus ancien faisant état des Pennes date de 1022.
En 1552 Charles de Vento devient seigneur des Pennes, en 1678 Louis XIV érigera la terre en marquisat, les Vento régneront sur Les Pennes durant 2 siècles.
Le Marquis Louis Nicolas de Vento décidera en 1762 d’amener jusqu’au village les eaux de la source du Vallon de la Nerthe, place du 4 Septembre, aujourd’hui place Léon Depeyres. Durant la révolution le château fut pillé et le marquis s’exilera à l’étranger. Ses biens et ses terres passeront dans le domaine national. Les catholiques fuient Marseille et se réfugient en outre dans les grottes des Pennes, dont la Grande Baume.
Notre commune sera le théâtre de nombreux combats, avant que n’arrive le coup d’état du 18 Brumaire. Le château du Marquis est acquit en 1867 par la municipalité. En 1869, pose de la 1ère pierre de l’Église du chef lieu, qui sera achevée en 1871 et consacrée sous le vocable de Saint Blaise.
En 1907 le chef lieu est éclairé à l’électricité, le reste de la commune en 1931.
En 1922 Léon Depeyres fit don de la source à la commune et en 1932 les pennois auront enfin «l’eau à la pile».
Il faut signaler le 17 mai 1926 le mariage du Vicomte Guillaume de Segur-Lamoignon et Cécile Sorel en la Mairie des Pennes-Mirabeau.
Les Cadeneaux
Dès le XII siècle au quartier de Pierrefeu existait une vigie explorant la région et signalant par des feux de bois aux châteaux forts voisins tous dangers et évènements. Un famille Cadenel s’installera et fera souche dans ce quartier qui prendra au XVIIe siècle le nom de Cadeneaux.
Au Moyen Age, fut construite une très petite chapelle, puis fut édifiée sur le même emplacement l’église que nous connaissons consacrée en 1739 par Mgr de Belsunce. La petite chapelle devenant l’actuelle sacristie.
La Gavotte
Le territoire doit sa naissance à la création d’un poste de relais situé à la bifurcation de la route de Marseille-Salon et le chemin de la Bédoule qui rejoignait par Septèmes la route Marseille-Aix, et dont l’aubergiste était une «gavotte» originaire des Hautes Alpes dont les habitants étaient appelés des gavots, époque où un grand nombre d’entre eux étaient affectés d’un goitre «gavacho».
Au XVIIe siècle fut construit la bastide campagne Reggio et sa chapelle aujourd’hui le centre aéré Jean Giono.
Monsieur Jean Baptiste Olive fit don au curé de la paroisse, d’un terrain sur lequel fut édifiée l’église qui sera consacrée le 15 août 1866 sous le vocable de Notre Dame de l’Assomption et de Ste Eugénie vierge. La Gavotte devint le centre de la vie paroissiale en 1894.
Plan de Campagne
Avant l’An Mil, les moines de St-Victor s’installèrent à Plan de Campagne désigné dans les Chartes de l’Abbaye St Victor en 977 et 1044 sous le nom de campanius où il a été retrouvé une pierre portant l’inscription «Saint Victor MCC» (1200).
Textes d’après l’ouvrage «Les Pennes Mirabeau un village Provençal»
Par Robert Cayol. Edité sur l’initiative du G.E.PA.L.